Un Bruxellois arrive chez un paysan désireux de vendre sa ferme :
– Bonjours Monsieur, combien vendez-vous votre ferme ?
– 8 millions, lui répond le fermier.
– 8 millions ! Mais c’est horriblement cher !
– Ouais mais pour ce prix-là, t’auras tous les champs que tu vois là, à droite avec le petit veau et les ruches au fond près du gros chêne.
– Oui d’accord, lui dit le Bruxellois, mais moi les ruches et le veau ne m’intéressent pas, d’autant plus que les abeilles ça pique.
– Ah ça, moi je m’en fous je vends tout en bloc. Les abeilles, elles sont là depuis 25 générations et elles n’ont jamais piqué personne.
– Ca, c’est vous qui le dites !
– Bon, dit le fermier, on va faire un marché : je t’attache à poil à l’arbre près des ruches pendant une heure et si une seule abeille te pique, je te donne ma ferme pour rien.

Le Bruxellois réfléchit et se dit que finalement pour 8 millions ça vaut la peine d’essayer. Le fermier le fout à poil et l’attache à l’arbre. Une fois le fermier parti, le Bruxellois s’agite un peu afin d’attirer les abeilles.
Une heure plus tard, le fermier revient et trouve le type complétement affalé, vidé au pied de l’arbre :
– Que s’est-il passé ? demande le fermier, elles vous ont attaqué ? Ce n’est pas possible, elles n’ont jamais fait ça avant !
Le Bruxellois lui répond :
– Non, non, mais le veau ça fait combien de temps qu’il a perdu sa mère ?